Karim Benzema fait parler de lui ces derniers temps, et pas uniquement parce qu'il est en panne sèche avec le Real Madrid. L'attaquant français des Merengue s'est en effet retrouvé à la Une avec un étrange fait-divers intervenu il y a deux semaines à Paris, quelques jours seulement après s'être vu définitivement écarté des Bleus par Noël Le Graët. Deux événements que Karim Benzema a commentés via Twitter, agrémentant ses messages du hashtag #givemeabreak qu'il n'est nul besoin de traduire.
Pour Julien Cazarre, KB9 doit savoir s'adapter à son auditoire et ne pas toujours demander qu'on lui lâche un peu la grappe. « Quand il balance son #givemeabreak à Noël Le Graët, on le comprend. Le mec gagne la Ligue des champions, mais n’est pas sélectionné à la Coupe du monde qui, de plus, est remportée par la France, donc il considère qu’il a été assez puni comme ça et qu’il n’a pas besoin d’une sortie médiatique de Tonton Côtes-d’Armor pour lui remettre un taquet derrière la nuque. En revanche, pour la dernière affaire le concernant, son nom apparaît dans une enquête en cours, il est donc compliqué pour les forces de police et pour la presse de lui giveabreak de la même manière. Ça me rappelle mon tonton qui disait : «Moi, je m’en branle, je passe au rouge, ils font chier, ça fait deux heures qu’on est bloqués, déjà que l’autre con de la poste a mis des plombes à me filer mon colis!» Les slogans ne peuvent pas tout englober en toutes circonstances. Alors, un conseil Karim, quand t’es pas sûr, à la fin, tu mets #jesuischarlie. T’auras toujours raison... », écrit, dans sa chronique pour France-Football, Julien Cazarre. Pas faux.