Accusé d'avoir embrassé de force Jenni Hermoso, Luis Rubiales est sorti de son silence quelques jours après la confirmation d'une suspension de trois ans décidée par la FIFA.
Mis au ban du football espagnol, et même plus globalement de la société pour avoir profité de la remise du trophée de championne du monde à l'équipe d'Espagne de football pour embrasser Jenni Hermoso, Luis Rubiales est resté plutôt discret. Expulsé de sa position de président de la Fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales peut désormais s'exprimer librement, puisque la FIFA a officialisé sa mise au placard du football mondial pendant trois ans. Ce mercredi, Rubiales est sorti de son mutisme dans une émission animée par Alvise Pérez sur Youtube.
— El Partidazo de COPE (@partidazocope) December 13, 2023
Sur la chaîne du journaliste indépendant, et dans un programme intitulé Luis Rubiales non censuré, l'ancien patron du football espagnol affirme avoir fait l'objet d'un complot. Evitant de revenir sur ce baiser arraché à Jenni Hermoso, Rubiales pense qu'il a volontairement été lâché par le football espagnol parce qu'il refusait de limoger Jorge Vilda, le sélectionneur de l'équipe d'Espagne féminine. « Certains m'ont dit d'expulser Vilda. Ceux qui ont dit qu'ils n'avaient pas demandé la tête de Vilda me l’avaient demandé directement dans une conversation. Ils voulaient sa tête et comme je ne leur ai pas donnée, et qu’en plus avec Jorge, nous avons été champions du monde, avec cette histoire, ils ont vu une opportunité de se venger. Il y a des gens qui sont mauvais, d'autres qui sont lâches (...) Jenni ment sur le fait que j’ai fait pression sur elle après le baiser, et elle sait qu'elle ment », a osé explique Luis Rubiales, histoire de taper en touche. Et l'ancien président de la fédération espagnole de prétendre que les élus avaient également fait monter la mayonnaise sur son histoire afin de cacher d'autres décisions politiques.