Le football espagnol est bien parti pour rentrer dans un terrible bras de fer contre son gouvernement, au sujet d’un dossier très sensible sur le plan financier.
Il y a quelques jours, Javier Tebas avait laissé entendre qu’un mouvement de protestation pourrait avoir lieu pour s’opposer à une loi qui favorise la création de la SuperLeague et qui remet donc en cause l’énorme contrat entre CVC et la Liga, qui a apporté un investissement de 2 milliards d'euros aux clubs espagnols. Dans le même temps, les trois tauliers de la Super League, à savoir le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin, ont récemment nommé un nouveau dirigeant pour tenter un lancement de la compétition en 2024-2025.
#NoticiaSUPER 🔵🔴 | El vicepresidente de LaLiga habla de la posibilidad de parar la competición como una postura en firme de los 39 clubes que se oponen al Proyecto de Ley del Deporte.
— Superdeporte (@superdeporte_es) October 25, 2022
🗣 Quico Catalán: "¿Miedo a represalias? Ninguna"https://t.co/nrYT5CFNN8
Résultat, la LFP locale a sondé les clubs et 39 des 42 formations professionnelles ont soutenu les revendications. La prochaine assemblée extraordinaire de la LFP pourrait donc déboucher sur l’annonce d’une grève du football professionnel, un « lock-out » pour forcer le gouvernement à retoucher le texte de loi. Le premier élément de réponse pourrait intervenir ce mardi, afin de savoir si le texte peut être modifié par les parlementaires dans le sens que veulent les instances du football espagnol. En attendant, les clubs semblent déterminés à aller au bout de leur combat, et ont acheté des pages de publicité dans les journaux et des spots à la télévision pour informer le grand public de ce problème.