Gérard Piqué a défrayé la chronique en expliquant qu’il était favorable à des changements dans le football pour séduire le public plus jeune.
Impossible d’être dupe. Si la menace de la SuperLigue a été repoussée fermement par les supporters, les suiveurs et finalement les clubs concernés, la boite de Pandore est ouverte. Les grands d’Europe pèsent énormément, et ils ne sont pas satisfaits de la situation actuelle, principalement sur le plan économique. Et la nouvelle réforme de la Ligue des Champions prônée par l’UEFA n’aide pas, avec un format difficilement lisible et des équipes en plus encore une fois. Plus de participants, plus de compétition, c’est une récurrence dans le football moderne, pour l’Euro ou la Coupe du monde, et cela fait inévitablement plus de matchs pour les joueurs. Toujours très bavard et souvent critiqué pour ses agissements en tant qu'entrepreneur (le documentaire de Griezmann, la réforme de la Coupe Davis de tennis), Gérard Piqué a profité de cette révolte en cours dans le monde du football pour donner son point de vue. Et si l’emblématique défenseur catalan a souvent la langue bien pendue, quelques-unes de ses interventions ont fait bondir les passionnés de ce sport.
« Il faut changer des choses dans le football, notamment pour séduire le public plus jeune. Les jeunes ne consomment plus le football comme avant. Il faut des choses de courte durée. C’est difficile pour eux de se concentrer durant un match entier. Il faut s’adapter en essayant de changer des petites choses, on ne peut pas rester statique. Il faut trouver un moyen de faire coexister les petits clubs et les grands. C’est du capitalisme pur et dur, il y a de nouvelles formules à imaginer pour trouver l’équilibre », a fait savoir l’international espagnol sur la Movistar. Si la partie sur les difficultés économiques a une certaine résonance vue la situation actuelle, changer le format des matchs de football n’est pas prévu au programme, y compris pour les plus jeunes qui auraient du mal à rester concentré sur 90 minutes.