L’Espagne a attendu le dernier match face à la Slovaquie pour assurer sa place en 1/8e de finale, après une phase de poules très décevante.
Souvent dominatrice, la Roja n’a pas pu compter sur l’efficacité de son avant-centre Alvaro Morata, qui a raté à peu près tout ce qu’il a tenté devant le but. Y compris un pénalty lors du carton face à la Slovaquie, match qu’il a terminé en n’inscrivant aucun des 5 buts de son équipe. Résultat, très critiqué dans les médias et sur les réseaux sociaux, l’ancien buteur du Real Madrid et de Chelsea a pris la parole pour dénoncer un acharnement qui est allé jusqu’à toucher sa famille et notamment ses enfants.
« Je voudrais que les gens se mettent à ma place et pensent à ce que c'est que de recevoir des menaces envers ma famille, des gens qui disent "j'espère que tes enfants vont mourir". J'ai dû laisser mon téléphone à l'extérieur de ma chambre, a déclaré l'attaquant espagnol. Ma femme et mes enfants sont venus au stade de Séville avec Morata au dos de leur maillot et les gens leur ont crié dessus. C'est compliqué. Je comprends que les gens me huent parce que j'ai raté des occasions, mais il y a une limite », a souligné Alvaro Morata à la radio espagnole Cadena Cope. Des critiques et surtout des insultes et des menaces qui rajoutent à une situation déjà compliquée pour l’attaquant espagnol. « J’ai pas pu dormir de la nuit après le match contre la Pologne. J’étais énervé car j’avais eu une occasion et je n’avais pas pu donner la victoire à mon équipe. J’aimerais quand même que les gens se mettent à la place des autres. Les gens me sifflent juste parce qu’ils voient les autres le faire », a déploré l’avant-centre actuellement à l’Atlético Madrid après un prêt à la Juventus. Une période difficile, qu’il tente en tout cas de résoudre de toutes les façons possibles, puisqu’il voit aussi un psychologue pour l’aider à faire le vide dans sa tête.