Le feuilleton Lionel Messi s'est achevé vendredi lorsque le sextuple Ballon d'Or a annoncé qu'il restait au Barça. Mais il y a des dégâts quand même.
Dix jours après avoir fait savoir au FC Barcelone qu’il voulait quitter le club et que sa décision était irrévocable, Lionel Messi a finalement annoncé vendredi qu’il renonçait à son projet et qu'il irait donc aller au bout de son contrat avec le Barça. Une décision qui fait évidemment énormément de bruit en Espagne, et pas toujours de manière sympathique pour la star argentine, y compris chez les supporters catalans. Pour Frédéric Hermel, il est évident que Lionel Messi est le grand perdant de cette histoire et que du côté de Josep Maria Bartomeu on peut désormais regarder droit dans les yeux la Pulga. Le spécialiste du football espagnol estime cependant que non seulement Messi a compris que finalement les clubs ne se battaient pas pour lui, mais que le Barça est peut-être sportivement parlant le grand perdant de ce double coup de tonnerre.
« Messi veut partir du Barça, Messi avait décidé de partir, Messi ne s’imaginait pas continuer au Barça. Il a demandé à ses avocats d’étudier son départ et va chercher la clause et il a envoyé sa lettre recommandée pour dire : « Je pars ». Simplement, il a peut-être été mal conseillé d'un point de vue juridique (…) Messi s’est couché, car il a eu peur de perdre le procès. Le côté « je ne veux pas affronter mon club au tribunal », mais le mec a envoyé une lettre recommandée sans discuter avec eux en disant « je me casse ». Il a perdu la guerre juridique. J’étais convaincu qu’il allait partir, car il avait quand même le plus gros cabinet d’avocats d’Espagne. On pouvait penser que Bartomeu allait se coucher une nouvelle fois et qu'il allait essayer de négocier comme le Real Madrid avec Cristiano Ronaldo quand il est parti. Mais ce qu'il s'est passé, c'est qu'aucun club n'était prêt à payer 100ME pour Messi et que Messi l’a compris. Sportivement je ne suis pas sûr que ce soit une bonne opération et que le Barça soit gagnant, mais juridiquement il l’est », explique, sur RMC, Frédéric Hermel pas vraiment emballé par ces dix jours totalement dingues.