En crise financière, le FC Barcelone parvient tout de même à se renforcer. Le club catalan vient d’enregistrer la signature de Ferran Torres et envisage d’attirer un avant-centre, tout en travaillant sur le dossier Erling Haaland. Mais comment le Barça peut-il se permettre ces dépenses ? L’entraîneur du FC Valence José Bordalas s'interroge.
Le président Joan Laporta a lancé un avertissement à la concurrence. Après la signature de Ferran Torres, le FC Barcelone reste « une référence dans le marché du football ». « Tout le monde peut se préparer parce que nous sommes de retour », a prévenu le dirigeant en début de semaine. Un discours plutôt osé quand on connaît les difficultés du Barça. Mais il faut croire que le patron catalan a des raisons d’être optimiste, notamment sur le marché des transferts.
En effet, Joan Laporta, après avoir dépensé 55 millions d’euros (+ 10 millions d’euros de bonus éventuels) pour l’ancien attaquant polyvalent de Manchester City, espère boucler la venue d’un avant-centre comme Alvaro Morata. Le tout en laissant entendre que le gros coup Erling Haaland n’est pas impossible pour l’été prochain. Mais comment un Barça en crise, surendetté et en difficulté avec son plafond salarial peut-il se permettre ces recrutements ? Du côté du FC Valence, le coach José Bordalas s'interroge et dénonce une irrégularité.
« Où est le fair-play financier ? »
« Le FC Barcelone a une dette de 300 millions d'euros et a recruté Ferran Torres. J’ai lu que c'était 55 millions d'euros. Et ils vont recruter Morata. Et le président annonce plus de signatures, même Haaland. Où est le fair-play financier ? », a demandé le technicien espagnol, avant de tacler le Barça et son nouveau coach. « Barcelone a pris Xavi et a vu qu’ils sont incapables de se battre pour la Ligue des Champions et d’être parmi les meilleurs, a constaté José Bordalas. Les miracles dans le football, il y en a peu. » Deux mois après sa nomination, le successeur de Ronald Koeman n’avait sans doute pas prévu de lutter pour la C1.