Même si l'Espagne a visiblement récupéré de sa pathétique élimination lors du dernier Mondial, les victoires contre l'Angleterre et la Croatie ayant atténué la colère des supporters, l'été russe n'est pas digéré à 100% par les fans de la Roja. Et ce mercredi, Tancredi Palmeri, célèbre journaliste italien, voit derrière la débandade espagnole l'ombre de...Cristiano Ronaldo.
Dans une chronique, à forcément prendre au second degré, il dénonce le complot signé CR7.
« 1) Cristiano annonce qu'il quittera le Real Madrid alors qu'il a encore la Ligue des Champions dans les mains sur le terrain de Kiev après la finale.
2) Zidane quitte le Real Madrid, 10 jours plus tard. C’est peut-être une décision qu’il aurait prise indépendamment de l'adieu de Cristiano, mais après l'annonce de CR7, son choix est définitif.
3) Florentino Perez cherche un nouvel entraîneur : il contacte Low et Pochettino, il se renseigne sur Antonio Conte. Les deux premiers refusent, le troisième ne peut pas accepter, tous pour la même raison: ils sont liés par un contrat trop contraignant, ou sont dans une situation où ils ne peuvent pas se libérer.
Et ici, Massimiliano Allegri entre en jeu.
4) Florentino contacte Allegri (...) Mais Allegri, au début du mois de juin, sait quelque chose que Florentino n’a pas encore compris: Allegri sait que s’il n’y a pas de souci, il recrutera Cristiano Ronaldo à la Juventus et deviendra le premier favori de la Ligue des champions. Alors, quel est l'intérêt d'aller au Real Madrid pour tout reconstruire ?
5) Florentino contacte Lopetegui une semaine avant le début de la Coupe du monde et quelques jours après que Lopetegui ait déjà signé sa prolongation de contrat en tant que sélectionneur de l'Espagne jusqu'en 2020. Lopetegui accepte de prendre les commandes du Real Madrid, mais Florentino perd la tête et annonce l'engagement du technicien sans en informer la Fédération espagnole de football. Le président de la fédération espagnole Rubiales perd lui aussi la tête et vire Lopetegui moins de 24 heures après le début de la Coupe du monde.
On connaît la suite. Cristiano, quel crime parfait ... », écrit, avec malice, Tancredi Palmeri.