On se souvient qu’il y a quelques saisons, c’était avant que Cristiano Ronaldo ne signe à Manchester United, le joueur portugais avait été à deux doigts de s’engager avec Arsenal. À l’époque, CR7 avait rencontré trois fois Arsène Wenger, dont une fois avec sa maman qui voulait savoir à qui elle allait confier son fils. L’affaire ne s’était finalement pas faite, mais le manager des Gunners ne masque toujours pas l’admiration qu’il a pour l’attaquant du Real Madrid.
« Cristiano Ronaldo marque encore quasiment un but par match en moyenne. C'est le signe de la variété de ses talents. Il est bon sur coups de pied arrêtés, de la tête, sur les frappes de loin, dans la surface et il sait dribbler. Quelle que soit la situation, au-delà de la ligne médiane, il peut marquer. Il ne passe pas pour un buteur mais il a inscrit 44 buts en 50 matches (...) Chose que l'on dit rarement : il a une santé de fer, il n'est jamais blessé. C'est un vrai athlète. Il revient très vite quand il est blessé, il n'a pas peur d'aller au contact, c'est une qualité essentielle des attaquants. Il a des qualités physiques exceptionnelles, une vitesse de pied à la Fred Astaire. C'est, en plus un travailleur. Il n'y a plus de place au haut niveau pour le talent sans travail. C'est comme si vous n'aviez rien. Le talent seul, ça n'existe pas, c'est la justice du football de haut niveau aujourd'hui. Son égoïsme est le prix à payer pour avoir un super joueur. Ça le rendra meilleur quand il se débarrassera de son côté "tout à moi". C'est un joueur de classe mondiale, exceptionnel, mais à mon avis il deviendra meilleur », prévient sur Eurosport Arsène Wenger. Les adversaires et le supporters de Cristiano Ronaldo savent donc à quoi s’en tenir, le meilleur est encore à venir.