Le gouvernement espagnol s'attaque à Carlo Ancelotti, coupable de déclarations falsifiées au fisc espagnol lors de son premier passage au Real Madrid.
Décidément, le fisc espagnol a toujours les footballeurs dans le viseur. Quasiment tous les plus grands joueurs passés par la Liga ont eu droit à des poursuites, mais c’est désormais Carlo Ancelotti qui est dans le viseur pour son premier passage au Real Madrid, entre 2014 et 2015. A cette occasion, l’entraineur italien s’était bien déclaré comme résident fiscal en Espagne, et avait même déclaré ses revenus gagnés avec le club espagnol. Mais il est accusé d’avoir tenté de cacher ses revenus liés à son droit à l’image en confiant cette partie à des sociétés externes pour éviter d’être imposé à ce niveau. Au final, c’est plus d’un million d’euros que le Trésor Public estime ne pas avoir perçu, avec 386.000 en 2014 et 675.000 en 2015. L’accusation a demandé une peine de prison de quasiment 5 ans (4 ans et 9 mois) à l’encontre de celui qui est revenu entraineur du Real Madrid désormais, dévoile le journal espagnol Revelo.
#ÚltimaHora ‼️ La Fiscalía pide casi cinco años de prisión para Carlo Ancelotti por defraudar un millón de euros.
— Relevo (@relevo) March 6, 2024
📌 Se le señalan los ejercicios fiscales de 2014 y 2015, correspondientes a la primera etapa del italiano en el Real Madrid.https://t.co/ihSHkLQlff
Les représentants de Carlo Ancelotti vont pouvoir désormais répondre à ces accusations, et discuter avec les autorités fiscales, qui sont habituées à réclamer des peines très lourdes contre les personnalités afin de pouvoir négocier au mieux des peines aménagées par le biais d’amendes à régler sur reconnaissance de culpabilité. Une procédure classique et qui ne devrait donc pas déboucher sur le passage en prison de l’entraîneur du Real Madrid, même si ce dernier va certainement devoir régler ses dettes afin d’être laissé tranquille par la justice espagnole. En 2016, Lionel Messi avait été condamné à de la prison avec sursis et 2 millions d’euros d’amende pour fraude fiscale, et Neymar avait fait encore plus fort en étant élu plus mauvais payeur d’Espagne en 2020 avec 34 millions d’euros de retard dans ses déclarations d’impôts. Carlo Ancelotti reste un « petit joueur » mais cela ne l’empêche pas d’être désormais dans le viseur de l’Hacienda, branche du gouvernent chargé de la politique fiscale.