Sur le point de reprendre le fil de sa carrière en France, Jérémy Ménez n’échappe pas aux questions sur son parcours tumultueux. L’ailier de la « génération dorée » 87 tente de se relancer actuellement avec sa récente signature au Paris FC, en Ligue 2, après un passage tumultueux en Turquie puis au Mexique. Si ses anciens compères Samir Nasri et Hatem Ben Arfa sont aussi en galère, ce n’est pas le cas de Karim Benzema qui brille avec le Real Madrid depuis une décennie. Un parcours qui force le respect, et montre que le talent était bien là avec cette génération.
« Bien sûr, on ne peut qu’être admiratif devant sa carrière. Être titulaire 10 ans au Real Madrid, très très peu de joueurs l’ont fait. Malgré tout ce qu’on a pu dire sur lui, ce qu’on a pu lui mettre dans la gueule, il est toujours là, il bosse et il ferme la bouche des gens. À un moment donné, chacun fait sa carrière. Mais il faut lui reconnaître une chose : c’était sans doute un plus grand bosseur que nous et il a eu ce qu’il mérite voilà c’est tout », a résumé Jérémy Ménez sur Foot Mercato. Un bel hommage qui confirme toutefois que certains joueurs au talent immense ont laissé passer l’occasion de faire une carrière du même acabit, faute de travail.