Le président du FC Barcelone a tenu une conférence de presse ce lundi, et Joan Laporta n'avait pas vraiment de bonnes nouvelles pour les supporters des Blaugrana. En effet, les finances du club sont exsangues.
On savait que le FC Barcelone n’était pas en bonne santé sur le plan financier puisque durant l’hiver un trou de 900 millions d’euros avait été évoqué. Mais face à la presse, l’actuel patron du Barça a reconnu que ces prévisions étaient hélas fausses. Après avoir demandé un état des lieux sur le plan comptable, suite à son élection à la présidence du club catalan, Joan Laporta a constaté que les dettes de Barcelone atteignaient 1,350 milliard d’euros, et qu’elles avaient augmenté de 200 millions d’euros depuis le mois de janvier dernier, lorsque Josep Maria Bartomeu était encore à la présidence. Laporta s’est évidemment acharné sur son prédécesseur dont il a remis en cause toutes les décisions, pointant du doigt des commissions gigantesques versées à des agents, citant l’exemple d’un représentant du club en Amérique du Sud payé 8 millions d’euros juste pour éventuellement dénicher des talents.
Le FC Barcelone n'avait plus de quoi payer les salaires
Et Joan Laporta de préciser dans quel état était le club lorsqu’il en a pris les commandes. « Dès que je suis arrivé, nous avons été contraints de demander un prêt de 80 millions d'euros, car sinon nous ne pouvions pas payer les salaires (...) Nous avons également constaté que le club avait déjà perçu 50% des droits TV d’avance. Nous avons trouvé la politique salariale sous la forme d'une pyramide inversée. Les anciens avaient de longs contrats et les jeunes avaient des contrats courts, a notamment raconté le président du FC Barcelone, qui garde cependant confiance dans sa capacité à remettre le Barça sur de bons rails. Cela ne nous fait pas peur, car le défi est très grand et nous pourrons inverser la tendance. C'est une nouvelle ère qui débute au Barça et si nous sommes tous unis, elle sera très réussie, j'en suis convaincu. » Avec ou sans la Super Ligue ? C'est un autre débat.