Exclu lors du quart retour de la Ligue des Champions contre le Paris Saint-Germain (défaite 1-4), le défenseur central du FC Barcelone Ronald Araujo avait subi les critiques de son coéquipier Ilkay Gündogan. Deux mois plus tard, les tensions n’ont pas disparu.
Ilkay Gündogan a encore du mal à digérer. Six jours après la victoire au Parc des Princes (2-3) à l’aller, le FC Barcelone se dirigeait tout droit vers les demi-finales de la Ligue des Champions. Les Blaugrana avaient ouvert le score au retour. Mais une faute évitable de Ronald Araujo sur Bradley Barcola avait provoqué l’expulsion du défenseur central (29e) et la chute du Barça le 16 avril dernier. Remonté, l’Allemand n’avait pas hésité à critiquer publiquement son coéquipier.
CARTON ROUGE pour Araujo pour cette faute sur Barcola ! 🔴
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) April 16, 2024
L'arbitre donne coup-franc, c'était dans la surface ou pas selon vous❓#FCBPSG | #UCL pic.twitter.com/PZ10Qnvw4H
« Je suis déçu, très déçu, avait réagi Ilkay Gündogan. Tout était entre nos mains et nous leur avons offert la qualification. Et nous leur avons offert sur un plateau. Dans ces moments cruciaux, tu dois être sûr que tu vas jouer le ballon. Je ne sais pas s'il touche le ballon ou pas... Je préfère concéder un but ou même permettre un un-contre-un. Je ne sais pas s'il aurait atteint le ballon, mais donne au gardien la chance de l'arrêter, ou même laisse-leur le but. Se retrouver à 10 contre 11 aussi tôt dans le match nous a tués. »
Gündogan ne lâche pas Araujo
Sans surprise, Ronald Araujo n’avait pas apprécié le commentaire du milieu de terrain. L’Uruguayen s’était contenté d’une brève réponse pour exprimer sa façon de penser. « Je préfère garder ce que je pense pour moi, avait-il répondu. J'ai des codes et des valeurs qu'il faut respecter. » L’ancien joueur de Manchester City sentait alors la nécessité de calmer le jeu à travers une déclaration moins offensive.
Tout semblait oublié entre les deux partenaires, jusqu’à la dernière sortie de l’international allemand. « J’ai parlé de nous en tant qu’équipe, pas seulement de Ronald, s’est expliqué Ilkay Gündogan pour Der Spiegel. Vous le verrez si vous relisez mes déclarations dans leur intégralité. Moi aussi, je fais des erreurs et je les admets. Mais si vous n’êtes pas prêt à admettre vos erreurs, vous ne pouvez pas réussir. » Ces deux-là ne sont sûrement pas pressés de se revoir à la reprise du Barça.