Clairement mis sous pression devant les résultats d’Arsenal, éliminé samedi dernier de la Cup et en position critique en Ligue des champions après sa défaite contre le Bayern Munich, Arsène Wenger a prévenu ce vendredi qu’évoquer sa possible démission était une plaisanterie. Et le manager français des Gunners de dire ce qu’il avait sur le cœur dans une période agitée pour lui, certains supporters et quelques tabloïds l’ayant dans le collimateur.
« Démissionner ? Jamais je n'y ai pensé. Pas une seule seconde ! Je ne pense pas que la volonté d'entraîner ait quelque chose à voir avec l'âge. C'est simplement qui vous êtes et si vous êtes motivés par la volonté de gagner et à quel point vous avez cette mentalité de vainqueur. Si aujourd'hui je joue en un-contre-un avec vous, vous verrez que je vous bats. Et au moins, si je ne vous bats pas, je vais vouloir vous battre. Cela ne changera jamais tant que je pourrai bouger, a prévenu ce vendredi Arsène Wenger, qui participait la veille à une réunion du comité de direction d’Arsenal et qui n’a pas particulièrement senti de problème le concernant. La réunion s'est passée normalement, comme d'habitude. On a parlé de plusieurs choses, le côté commercial, le prix des places, les plans sur le long terme. J'ai aussi fait mon rapport technique. Bien sûr, il n'y avait pas d'euphorie après la déception de mardi. J'ai un contrat jusqu'à la fin 2014 et nous sommes sur un plan à court terme pour deux raisons : parce que je suis là depuis longtemps et parce que je vais devoir décider sur ce que je veux faire. Tout cela sera décidé en 2014, pas avant. »
