Un City-Chelsea qui enflamme l'Angleterre
L'arrivée de Robinho à Manchester City continuer de provoquer des réactions. Ainsi, selon The Sun, Luiz Felipe Scolari n’aurait que très peu modéremment gouté le changement de direction pris par Robinho lors du dernier jour du marché des transferts, lundi. Une source proche de l’entraîneur brésilien a confié au quotidien anglais qu’il " n’avait pas l’impression d’avoir trop demandé à Chelsea en recrutant Robinho, un joueur qu’il voulait. Même s’il est conscient que Chelsea a beau avoir un gros compte en banque, tout budget a une limite. En tout cas, Scolari est trop classe pour parler publiquement de cette frustration ", précise la tabloïd. Scolari aura pourtant très vite l'occasion de savoir si le Brésilien était un bon choix puisque le prochain match de Chelsea aura lieu à City. Une affiche qui motive particulièrement Robinho. " Les Brésiliens aiment la pression, et cette rencontre me parait déjà très intéressante ", a reconnu Robinho, qui ne s’inquiète pas d’un éventuel traitement de faveur en Angleterre. " J’ai l’habitude d’avoir des défenseurs physiques. Vous savez qu’en Espagne, on ne vous laisse pas passer comme ça ? J’aimerais faire une bonne rencontre pour bien débuter et marquer deux buts ", a tout simplement déclaré l’attaquant brésilien.
Roberto Carlos tacle le Real
En Espagne aussi, ce transfert de dernière minute a surpris tout le monde. Y compris au Real, où le mercato a mal tourné avec le recrutement manqué de Cristiano Ronaldo et David Villa et le départ de Robinho. Bernd Schuster estime que son banc n’est désormais plus suffisamment fourni en joueurs offensifs. " Face à La Corogne, j’ai jeté un coup d’œil à ma gauche, et je n’ai pas vu un seul attaquant qui pourrait rentrer. Nous n’avons pas d’autre choix que de commencer la saison ainsi ", a déploré l’entraîneur allemand. Et comme si cela ne suffisait pas, Roberto Carlos, arrière gauche légendaire du Real Madrid, est venu dire dans la presse espagnole qu'il n’appréciait guère la situation actuelle dans la capitale. " Calderon et Mijatovic sont deux dirigeants qui n’ont aucune expérience de la manière de gérer un club de football. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Je comprends pourquoi Robinho est parti. Ces gens-là n’ont aucun respect pour les joueurs, nous ne sommes pas des marchandises ", a expliqué le défenseur brésilien, toujours fâché contre Ramon Calderon, qui avait refusé de lui prolonger son contrat en 2007, provoquant son départ pour Fenerbahçe.