Cela n’a rien à voir avec la surveillance qu’il peut y avoir en France, mais on ne laisse pas tout passer financièrement en Angleterre. Lorsque les dettes ne sont pas comblées par les propriétaires d’un club, celui-ci s’expose à des sanctions sportives et financières. C’est le cas des Queens Park Rangers, qui misent beaucoup sur leur remontée en Premier League, ce qui est loin d’être acquis puisque les Londoniens sont surtout partis pour disputer les fameux barrages d’accession avec leur quatrième place actuelle. Et pour le moment, leur dette inquiète beaucoup les autorités anglaises. En effet, QPR a perdu 78 ME la saison prochaine, avec une descente en D2 anglaise malgré une masse salariale équivalente à celle du Borussia Dortmund, vice-champion d’Europe. En un an, la dette des pensionnaires de Loftus Road est passée de 109 ME à 212 ME, ce qui pourrait leur valoir une interdiction de recrutement l’été prochain, et une obligation de baisser sérieusement leurs dépenses.
Joey Barton, Shaun Wright-Phillips et même Julio Cesar, prêté à Toronto, sont toujours payés avec des énormes contrats qu’aucun club, de Premier League ou à l’étranger, ne peut suivre. Une bonne nouvelle pour Newcastle, pour qui les problèmes financiers des Queens Park Rangers pourraient lui permettre de s’assurer le transfert du joueur actuellement prêté chez les Magpies. Après avoir déjà laissé partir Park, Bosingwa, Samba ou Granero l’été dernier, le club londonien va peut-être devoir faire un écrémage de choix à moins que son richissime propriétaire, Tony Fernandes, ne sorte son portefeuille pour combler ce trou béant.