Invité du Canal Football Club dimanche, Serge Aurier est revenu sur ses déboires extra-sportifs qui l'ont obligé à quitter le Paris Saint-Germain.
L'été dernier, après trois saisons plus ou moins pleines du côté du club de la capitale, Serge Aurier est parti vers d'autres cieux à Tottenham. S'il a rapporté 25 ME à son club de cœur, le latéral droit aurait préféré donner bien plus sous le maillot parisien. Mais au final, ses différents problèmes extra-sportifs, et notamment l'affaire Periscope, l'ont poussé à partir loin de Paris au dernier mercato, ne serait-ce que pour épargner sa famille. Une fin d'histoire en eau de boudin que l'international ivoirien souhaite utiliser pour continuer à progresser sur, mais surtout en dehors du terrain.
« Je ne pouvais plus rester au PSG dans le sens où on ne me jugeait plus sur mes performances sur le terrain. Quand j'étais bon, on disait que j'étais "normal", et quand j'étais moins bon, on disait que j'étais "moyen". Au bout d'un moment, quand tu comprends un peu comment ça se passe, tu es obligé d'aller voir ailleurs. Je suis quelqu'un d'intelligent, même si ça ne parait pas être le cas. Au bout d'un moment, tu prends conscience que ces choses-là sont difficiles pour les jeunes qui sont fans de nous, qui nous regardent. En tant que joueurs, on a tous fait des conneries, des mauvais choix. Les réseaux sociaux ont pris une ampleur extraordinaire. Je suis obligé de faire attention à tout ça aujourd'hui, de prendre du recul. Je ne suis pas constamment avec mon téléphone en train de faire n'importe quoi, mais je fais attention pour protéger ma famille, vu les dégâts que ça a causés », a lancé, sur Canal+, Aurier, pour qui le train du PSG est définitivement passé pour lui, et c'est donc loin de la Ligue 1 et de la France qu'Aurier va poursuivre sa carrière, alors qu'il s'était au départ imposé au poste d'arrière droit dans la capitale.
🗨️ @Serge_aurier dans le #CFC : "Je ne pouvais plus rester au PSG dans le sens ou on ne me jugeait plus sur mes performances sur le terrain" pic.twitter.com/Tg0knb86lv
— Canal Football Club (@CanalFootClub) 3 décembre 2017