Après les promesses faites au moment de la mise en vente, Roman Abramovitch aurait finalement décidé de réclamer le remboursement des prêts à Chelsea. Une rumeur rapidement démentie par le propriétaire des Blues via un communiqué.
Malgré la pression du gouvernement anglais, Chelsea n’a toujours pas trouvé son repreneur. Voilà plusieurs semaines que Roman Abramovitch, sanctionné pour ses liens avec le président de la Russie Vladimir Poutine, s’est vu contraint de vendre le club londonien. Mais à en croire la presse britannique, plusieurs paramètres font traîner l’opération. Cette semaine par exemple, The Times révélait que l’actuel propriétaire des Blues avait finalement décidé de réclamer le remboursement des prêts à Chelsea. Lui qui avait pourtant promis le contraire. On parle tout de même d’un montant estimé à 1,8 milliard d’euros.
🏴 Selon The Times, Roman Abramovich pourrait finalement ne pas effacer la dette de 1,8 milliard d'euros que son club en vente, Chelsea, lui doit. Ce qui serait une grosse épine dans le pied du futur propriétaire. https://t.co/ENf0WgDZcD
— RMC Sport (@RMCsport) May 3, 2022
Mais ce jeudi, l’entourage de Roman Abramovitch a démenti de manière catégorique. « Tout d'abord, les intentions de Mr Abramovitch concernant le don des bénéfices de la vente de Chelsea à des œuvres caritatives n'ont pas changé, peut-on lire dans le communiqué. (…) Mr Abramovitch n'a pas demandé à être remboursé pour le moindre prêt. Ces affirmations sont totalement fausses, tout comme celles qui indiquent que Mr Abramovitch a augmenté le prix du club à la dernière minute. »
Abramovitch ne touchera pas à l'argent
Le clan russe précise tout de même que les investisseurs intéressés par le rachat ont bien reçu quelques demandes. « Déterminé à trouver un bon propriétaire pour Chelsea, Mr Abramovitch a néanmoins encouragé chacun des prétendants à investir dans le club, y compris dans son académie, l'équipe féminine, la rénovation nécessaire du stade et le maintien du travail de la fondation de Chelsea », a énuméré l’entourage de l’homme d’affaires, qui a enfin rappelé qu’il n’aurait pas accès à l’argent de la vente à cause des sanctions prononcées par le gouvernement.