Arrivé cet été à Marseille, Samir Nasri est déjà un titulaire à part entière de l’effectif d’Arsenal. Une réussite qui surprend même Arsène Wenger.
L’entraîneur d’Arsenal avait pris l’habitude de garder ses jeunes recrues au frais pour au moins six mois, avant de les exposer au jeu rugueux de la Premier League. C’est ce qu’il fit avec réussite pour Henry, Hleb, Flamini ou Fabregas par le passé. Mais pour Samir Nasri, buteur lors de son premier match officiel, tout est en revanche allé très vite depuis son débarquement à Londres. « Je vous avoue que je ne comptais pas sur Nasri en ce début de saison, je fais toujours pareil avec les joueurs de cet âge. Mais lorsque j’ai vu l’impact qu’il avait sur le jeu de notre équipe, je me suis dit qu’il était en avance et qu’il fallait le faire jouer », a reconnu Arsène Wenger, satisfait également de la soif d’apprendre dont fait preuve l’ancien marseillais. « Il a 21 ans, arrive de France, et présente une attitude irréprochable, en adéquation avec ses performances. Mais il est encore fragile, et je ne veux vraiment pas qu’il se blesse maintenant », a fait savoir l’entraîneur des Gunners, bien conscient que le physique est désormais l’un des rares points faibles du Samir Nasri à la sauce anglaise.
Guillaume Comte