Sir Alex Ferguson et Arsène Wenger ont apporté leur soutien aux démissionnaires Alan Curbishley (West Ham) et Kevin Keegan (Newcastle).
Ennemis intimes depuis près d'une décénnie, Sir Alex Ferguson et Arsène Wenger ont trouvé un terrain d'entente. Le manager de Manchester United et son homologue d'Arsenal ont défendu leurs collègues, Alan Curbishley (West Ham) et Kevin Keegan (Newcastle), démissionnaires mais plus ou moins poussés vers la sortie. "Dans cette ère où les propriétaires de club sont de plus en plus jeunes et très riches, le manager doit avoir rapidement des résultats et contrôler un certain nombre de choses dans le club. J'admire Kevin Keegan et Alan Curbishley car ils sont partis pour une question de principes. Leur principe, c'était qu'ils n'étaient plus maîtres de leur équipe, les joueurs étaient achetés ou vendus sans leur consentement... Je suis totalement d'accord avec leur décision", a déclaré "Fergie" sur l'antenne de Sky Sports.
Très critique de la folie qui s'est emparée de la Premier League depuis plusieurs mois, Wenger lui a emboité le pas. "Le manager doit être l'homme le plus important du club. Le problème, c'est que les investisseurs arrivent dans des clubs pour des raisons différentes d'avant, l'argent ou la gloire. Cela met plus de pression sur les dirigeants, sachant que l'argent ne garantit pas d'avoir la meilleure équipe", a assuré Wenger en référence à la situation de Manchester City, repris par un consortium des Emirats Arabes Unis.