La Premier League confirme de nouveau sa puissance financière. Avant même la fermeture du mercato estival, l’élite anglaise a battu son propre record de dépenses lors d’une même période des transferts. Et ce malgré la concurrence de l’Arabie Saoudite critiquée outre-Manche.
Ce n’est pas un hasard si certains pensionnaires de Ligue 1 observent attentivement le marché anglais. Un acheteur venu de Premier League représente souvent l’occasion de réaliser une belle vente. Et pour cause, la puissance financière de ce championnat permet à ses pensionnaires de dépenser des sommes folles. La tendance s’est encore accentuée pendant ce mercato estival.
Alors que le mercato estival n'est pas encore terminé, le Championnat anglais a battu son record datant de l'année dernière avec un montant de dépenses qui approche les 2 milliards de livres.https://t.co/w28GISJQpN pic.twitter.com/rNWAWerl05
— L'ÉQUIPE (@lequipe) August 26, 2023
Car selon les estimations du cabinet Deloitte’s Sports Business Group, spécialiste dans le conseil et l’analyse sportive, la Premier League a battu un nouveau record cet été. La première division anglaise, après avoir dépensé 1,92 milliard de livres (2,24 milliards d’euros) l’été dernier, a déjà misé 1,95 milliard de livres (2,27 milliards d’euros) en recrutement. A quelques jours de la fermeture du mercato, l’élite britannique va devenir le premier championnat à dépasser les 2 milliards de livres (2,33 milliards d’euros) versés sur un même mercato !
La Premier League pourtant inquiète
Il faut dire que ses pensionnaires ne se sont pas privés. A commencer par Chelsea qui a déboursé 116 millions d’euros (hors bonus) pour le milieu Moises Caicedo. Arsenal s’est également lâché avec les transferts de Declan Rice et Kay Havertz, respectivement pour 116,6 et 75 millions d’euros. Il faut également rappeler les 75 millions d’euros de Manchester United pour l’attaquant Rasmus Hojlund, ou les 90 millions d’euros de Manchester City sur le défenseur central Josko Gvardiol.
Cette influence sur le marché n’empêche pourtant pas le football anglais de trembler face aux énormes investissements de l’Arabie Saoudite. « L’influence de l’Arabie Saoudite est massive. Le pire est que leur fenêtre de transferts ferme trois semaines plus tard que chez nous », alertait récemment le manager de Liverpool Jürgen Klopp, inquiet à l’idée de voir son attaquant Mohamed Salah rejoindre Fabinho et son ancien capitaine Jordan Henderson en Saudi Pro League.