L'ennemi n°1 du PSG demande la peau de Manchester City

L'ennemi n°1 du PSG demande la peau de Manchester City

Le procès du siècle dans le football anglais vise Manchester City et ses infractions à la législation financière. Javier Tebas rêve de voir les Cityzens prendre cher. 

Ce lundi, Manchester City se présente devant la justice anglais pour répondre des accusations de malversations financières depuis des années, afin de permettre au club de vivre au-dessus de ses moyens en toute illégalité. Le champion d’Angleterre est accusé de 115 infractions aux règlements de la Premier League en matière de droit financier, par une commission indépendante qui a mené une très longue enquête sur la santé financière des clubs du championnat. A partir de ce lundi, les dirigeants de Manchester City sont tenus de répondre à ces accusations. A la fin de l’enquête, le club titré 8 fois sur les 13 dernières saisons risque différentes sanctions selon les griefs reconnus, de la privation du marché des transferts, à la déduction de points ou l’exclusion du championnat. Une enquête interminable qui n’est d'ailleurs pas encore terminée, puisque les sanctions éventuelles pourraient ne pas être connues avant début 2025.

Manchester City, un club comme un autre ?

Pour de nombreux observateurs, voir un club si dominateur enfreindre autant de règles doit déboucher sur une sanction. Même Javier Tebas, qui adore taper sur le PSG et son investisseur qatari, estime que la Premier League ne doit pas avoir peur de fracasser Manchester City s’il est prouvé que le club de Pep Guardiola a faussé le championnat ces dernières années. « La Premier League ne devrait pas craquer sous la pression, hein ? Manchester City, c’est juste un club parmi tant d’autres. Quand vous êtes en charge, vous devez agir. Manchester City doit recevoir la sanction qu’il mérite, sinon, les responsables de la compétition n’auront plus d’autorité », a demandé le patron de la Liga espagnole, que l’on sait intransigeant sur les finances des clubs de son championnat.

Néanmoins, à chaque fois qu’il a été poursuivi, notamment par l’UEFA pour un sponsoring en provenance des Emirats jugé non conforme aux prix du marché, Manchester City a fini par l’emporter en appel ou devant le TAS, évitant la plupart du temps des sanctions trop sévères. De quoi rappeler l’énorme pouvoir financier de ce club dirigé depuis les Emirats Arabes Unis et qui injecte des milliards dans le football anglais par le biais des transferts, du sponsoring mais aussi des investissements immobiliers et des constructions qui génèrent beaucoup d’emplois dans le nord de l’Angleterre.