A la vitesse où Laurent Koscielny saute les étapes dans sa carrière professionnelle, il n’est même pas étonnant de le voir postuler au grand chantier que représente la formation d’une nouvelle défense centrale en équipe de France.
Modeste joueur de Ligue 2 à Guingamp, révélation du côté de Tours en 2008-09, Laurent Koscielny ne s’est pas arrêté en si bon chemin lorsqu’il a découvert l’élite à Lorient la saison dernière. Le défenseur central a beau avoir signé pour quatre ans en Bretagne en juin 2009, Arsène Wenger n’a pas hésité à mettre plus de 12 ME pour recruter le remplaçant de William Gallas à Arsenal.
« Ça va vite, c'est vrai, je n'ai pas trop d'expérience mais Arsenal ne se refuse pas. C'est peut-être le genre de proposition que j'aurai une seule fois dans ma vie. Je vais avoir beaucoup de travail à effectuer pour me mettre à niveau sur le plan physique, mais le grand saut ne me fait pas plus peur que ça. Si je n'y arrive pas, ça signifierait que la marche était trop haute », estime lucidement dans France Football le futur numéro 6 des Gunners, qui sait aussi, qu’en cas d’acclimatation réussie, une place en équipe de France est forcément une possibilité.
« J'ai cette ambition dans un coin de la tête, mais je dois d'abord m'imposer à Arsenal pour prétendre à l'équipe de France. En signant dans un club d'une telle dimension, je savais que j'allais bénéficier d'une plus grande exposition. En plus, les trois quarts des membres de l'effectif sont internationaux. Quand on n'a jamais été sélectionné, comme moi, ça aide », reconnait Laurent Koscielny, qui ne devrait pas être dépaysé à Arsenal en terme de communication, avec une défense qui reste à 100 % francophone avec Sagna, Clichy et le Belge Vermaelen.