Le temps d’adaptation d’un footballeur est lié à son tempérament mais aussi au football qu'il rencontre, et celui pratiqué en Angleterre demeure tout de même particulièrement exigeant sur le plan physique. Si Zlatan Ibrahimovic ou ou Giampaolo Pazzini, ont flambé dès leur première apparition avec leur nouveau club en Europe, Olivier Giroud souffre un peu plus. L’ancien attaquant de Montpellier est toujours muet avec les Gunners, mais refuse de s’inquiéter.
« Pour l’instant, j’ai tendance à me crisper un peu au moment de conclure, comme lors de mes premiers matches avec l’équipe de France. Je ne me fais pas plus de soucis que ça, car je marque à l’entraînement et je me sens plutôt bien au sein de cette équipe. Il faut juste que je ne me pose pas trop de questions, et que je sois un peu plus relâché dans le dernier geste[...] J’ai toujours marqué des buts, après c’est simplement une histoire de confiance, de "pugnacité et d’abnégation", comme dirait Marc Libbra. J’avais retenu ces deux mots qui pour moi résument bien les qualités qu’un attaquant doit avoir. Il ne faut rien lâcher, et même si j’ai tendance à montrer ma déception quand je rate quelque chose, je me remobilise tout de suite derrière. Il ne faut jamais tomber dans le doute, qui pour moi est un mot fort. Quand je suis arrivé à Tours, j’ai mis sept ou huit matches à marquer mon premier but, à Montpellier quatre… Avec Arsenal, je n’ai joué que deux rencontres comme titulaire. C’est certain que c’est un niveau plus exigeant, mais il faut être patient et garder confiance », a confié sur le site de la Fifa, Olivier Giroud qui pourrait déjà se relancer avec les Bleus face à la Biélorussie.