Si Samir Nasri est porté disparu en Equipe de France puisque Didier Deschamps a décidé de se passer de ses services, on peut presque dire que c'est la même chose à Manchester City. Même si le Français continue à jouer, il est loin d'être devenu indispensable aux yeux de son entraîneur Roberto Mancini, et des spécialistes britanniques. Gary Neville, ancien joueur de Manchester United, a d'ailleurs sévèrement taclé l'ancien marseillais, coupable de s'être caché derrière Edin Dzeko, lorsque Robin Van Persie a tiré le coup-franc de la victoire lors du derby mancunien dimanche dernier (2-3).
«Tevez était fou. On le voit bien reprocher à Nasri de s'être effacé devant la balle. 44 000 fans de City l'auraient pris dans la poire. Zabaleta et neuf de ses équipiers aussi. Mais pas Nasri, évidemment... Il a fait perdre son équipe. Il aurait pu sortir largement avant Balotelli. Il est aux abonnés absents à chaque gros match de City, et c'est le seul ! Il n'est pas à la hauteur. Quand on voit le niveau de David Silva d'un côté, on attend la même chose de l'autre. Nasri, on le voit dès que son équipe mène au score, quand elle régale. Mais quand il faut sortir le bleu de chauffe, il n'y a plus personne », a constaté l'ancienne gloire des Red Devils, qui possèdent désormais six points d'avance sur leur rival. Pas sûr que cet épisode arrange la popularité de Samir Nasri, déjà au plus bas outre-Manche.