En ce qui concerne les joueurs français de l’étranger, c’est le gros feuilleton de l’été. Portier numéro de l’équipe de France et encore étincelant la semaine dernière face à l’Espagne, Hugo Lloris a néanmoins retrouvé le banc de touche de Tottenham le week-end dernier, dans ce qui était pourtant le choc londonien face au leader Chelsea. Le titulaire n’était autre que le super vétéran Brad Friedel, qui n’en finit plus de surprendre à 41 ans tant ses prestations sont de haut niveau, avec toujours très peu d’erreurs à signaler. Et si le portier américain est revenu pour Sports Illustrated sur sa rivalité cordiale avec l’ancien lyonnais, il a reconnu que ses dirigeants mais également lui-même ne s’attendaient pas forcément à ce qu’il maintienne un niveau de jeu aussi élevé.
« Il a toujours eu l’intention de me faire jouer contre Chelsea et je le savais depuis qu’il m’a laissé sur le banc contre Aston Villa. Les médias voulaient faire ressortir une grosse bagarre entre Hugo, moi-même et l’entraîneur, mais il n’y a pas eu de grosse bagarre. Le fait est que Tottenham cherche un numéro 1 pour le long terme depuis un an et demi. Je crois que les dirigeants n’envisageaient pas que je puisse être dans la forme où je suis à mon âge et d’une certaine façon je me surprends moi-même. Villas-Boas va choisir à chaque fois l’équipe dont il pensera qu’elle peut gagner le match et ce sera comme ça jusqu’à la fin de la saison. Je pense que personne n’aura l’assurance de débuter », a prévenu Brad Friedel, qui sait que l’avenir appartient à Hugo Lloris, mais ne lui laissera clairement pas sa place, surtout s’il continue à s’améliorer à chaque sortie ou presque.