Inarrêtable sur le marché des transferts, Chelsea a dépensé des montantes énormes ces derniers mois. C’est à se demander comment les Blues parviennent à respecter les règles du fair-play financier. Un véritable mystère pour le manager de Liverpool Jürgen Klopp, amusé par la situation.
Successeur de Roman Abramovitch, Todd Boehly voulait frapper un grand coup après son arrivée aux commandes de Chelsea. Résultat, le propriétaire des Blues s’est lâché sur le marché des transferts. Le club londonien, qui s’est considérablement renforcé cet hiver, a dépensé près de 500 millions d’euros depuis l’été dernier ! Forcément, ses énormes investissements agacent la concurrence. A commencer par Liverpool dont le manager Jürgen Klopp ne comprend pas comment l'UEFA et son fair-play financier peuvent autoriser Chelsea à réaliser un tel recrutement.
Klopp n'y comprend rien
« Je ne dirai rien sans la présence de mon avocat. Non, c'est une plaisanterie, a d’abord répondu le coach des Reds en conférence de presse. Evidemment... Je ne sais pas. Je ne comprends pas cette partie du business : qu'est-ce que vous pouvez faire, qu'est-ce que vous ne pouvez pas faire ? C'est un gros montant pour les deux derniers mercatos, évidemment. Ok, les joueurs qu'ils ont recrutés, je n'ai pas pensé une seule fois : "pourquoi ils ont fait ça ?" »
🗣💬 "C'est ridicule. Comment le manager va faire avec autant de joueurs ? Ils ne vont pas survoler le championnat avec cet effectif."
— Super Moscato Show (@Moscato_Show) February 3, 2023
Di Meco trouve absurde la politique dispendieuse de Chelsea lors des mercatos avec un demi-milliard dépensé en 6 mois. pic.twitter.com/D762KHe5NE
« Ce sont tous de bons joueurs, de très bons joueurs, a insisté l’ancien entraîneur du Borussia Dortmund. Donc de ce point de vie, félicitations à eux. Quand vous pouvez le faire, évidemment ils le font. Mais je ne connais pas le règlement, comment c'est possible avec toutes les choses autour. Mais ce n'est évidemment pas à moi d'expliquer comment ça marche. Et j'espère que vous (les journalistes, ndlr) savez tous exactement comment ça marche, et c'est bon. » Bien sûr, Jürgen Klopp aurait adoré être à la place de son homologue Graham Potter.