Nouvel actionnaire minoritaire à Manchester United, Jim Ratcliffe prend des mesures radicales. Le Britannique a lancé une révision des coûts en interne qui a déjà abouti à la suppression des cartes de crédit utilisées par des dirigeants mancuniens.
La punition est évidemment anecdotique pour une écurie aussi puissante. Il n’empêche que l’été dernier, Manchester United avait écopé d’une amende de 300 000 euros pour non-respect des règles du fair-play financier de l’UEFA. Le club mancunien se retrouve dans le viseur de l’instance européenne et n’est sans doute pas près d’en sortir. Lors des deux derniers mercatos d’été, le cador anglais a déboursé plus de 440 millions d’euros au total, tandis que l’élimination dès la phase de groupes de la Ligue des Champions cette saison représente un gros manque à gagner.
MU se serre la ceinture
En décembre dernier, la directrice des opérations des Red Devils Collette Roche lançait donc un avertissement. « Nous devons être très prudents pour être sûrs que nous restions conformes, avait-elle prévenu. Nous devons faire preuve d’une grande discipline en matière de dépenses à l’avenir, avec un équilibre entre les recettes et les dépenses. » A peine arrivé, Jim Ratcliffe a écouté le conseil et lancé une révision des coûts en interne, nous apprend ESPN. L’opération a débuté en ce mois d’avril et devrait durer plusieurs semaines. Mais en attendant la suite, une première mesure radicale a été prise.
🚨🚨| Sir Jim Ratcliffe has set in motion a full review of costs at #mufc. The review has led to heads of departments having their corporate credit card accounts stopped in order to change the culture and become more cost-focused and disciplined while focusing the maximum… pic.twitter.com/akpQ3U7xJ9
— Red Central (@RedCentrall) April 3, 2024
Le nouvel actionnaire minoritaire a en effet supprimé les cartes de crédit utilisées par de hauts dirigeants de Manchester United. Le patron d’INEOS et de l’OGC Nice souhaite ainsi changer les habitudes et réduire les dépenses afin de concentrer le plus de ressources possible sur la partie sportive. A croire que certains dirigeants avaient tendance à abuser de l’argent du club. La direction serait néanmoins confiante quant à ses chances d’échapper à de nouvelles sanctions à l’avenir.