Ça chauffe à Man City, Alvarez calme Guardiola

Ça chauffe à Man City, Alvarez calme Guardiola

Mécontent de sa situation à Manchester City, Julian Alvarez a annoncé une réflexion sur son avenir. Sa déclaration n’a pas plu à son manager Pep Guardiola. Ce que l’attaquant argentin ne comprend pas.

Difficile de vivre dans l’ombre d’Erling Haaland. En concurrence avec l’intouchable norvégien à Manchester City, Julian Alvarez constate que son temps de jeu chute lors des matchs les plus importants de la saison. Cette situation affecte l’attaquant argentin qui n’écarte pas l’idée d’un départ cet été. « Quand les JO seront terminés, je commencerai à réfléchir tranquillement sur ce que je veux, confiait le Citizen à DSports Radio lundi dernier. (…) C'est vrai que, sur certains matchs importants, ce n'est pas agréable quand tu ne joues pas. »

Guardiola n'a pas aimé

Sa déclaration est vite arrivée jusqu’aux oreilles de Pep Guardiola. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le manager de Manchester City n’a pas apprécié. « Je sais qu'il veut jouer lors des moments importants, oui. Mais les autres aussi. 18, 19 joueurs veulent aussi jouer les grands matchs, répondait le technicien au lendemain de la sortie de son attaquant. Il veut réfléchir, d'accord, qu'il y réfléchisse et après, il nous informera de ce qu'il veut faire. Il joue beaucoup, il en veut plus ? Très bien. »

En affichant ses états d’âme, Julian Alvarez a pris le risque d’agacer son coach. D’ailleurs, l’international argentin semble déjà regretter ses propos, ou plutôt l’interprétation de Pep Guardiola. « Oui, j'ai vu ce que Pep a dit. Je n'ai pas grand-chose à dire à ce sujet. Je n'ai jamais rien dit de mal, a-t-il calmé sur TyC Sports. J'ai seulement dit que j'allais y réfléchir comme je le fais après chaque année pour faire une analyse de la saison, et une projection sur ce qui peut arriver. J'ai toujours dit que j'étais bien et heureux à Manchester City, que c'est un grand club. Je n'ai rien dit de mal. » Une explication avec le manager sera sans doute nécessaire.