En difficulté avec Tottenham, José Mourinho devra bien terminer la saison s’il souhaite conserver son poste de manager. Sa place serait effectivement menacée, d’autant que ses dirigeants avaient assuré leurs arrières au cas où le Portugais ne donnerait pas satisfaction.
« C’est une honte ». On a rarement vu Hugo Lloris aussi remonté après un match. Et pour cause, Tottenham venait de quitter l’Europa League au stade des huitièmes de finale, après avoir été renversé par le Dinamo Zagreb (2-0, 3-0 a.p.) jeudi soir. Autant dire que l’ambiance est plutôt tendue en interne, et pas seulement dans le vestiaire où l’on évoque des divergences d’opinion sur le manager José Mourinho. Au sein de la direction aussi, les résultats décevants commencent sérieusement à inquiéter. Dans ce genre de situations, on connaît la chanson, l’entraîneur est forcément menacé.
Surtout lorsque l’on apprend que le « Special One » a signé un contrat assorti d’une option pour faciliter un éventuel départ. « Contrairement à ce qui était annoncé au sujet de l'absence de clause libératoire dans son contrat, on me dit que son bail contient bien une clause de départ, a révélé le journaliste Duncan Castles dans le Transfer Window Podcast. Donc le coût de son licenciement, si le président Daniel Levy prenait cette direction, serait inférieur à ce qui lui reste en salaire dans son contrat. »
Mourinho en danger
Rien de très rassurant pour José Mourinho sachant que la presse anglaise l’annonce déjà sur la sellette. En effet, Tottenham, actuel huitième de Premier League, et qui vient de perdre une chance de retrouver la Ligue des Champions via l’Europa League, doit absolument retrouver la C1 pour des raisons financières. En cas de non-qualification, c’est-à-dire si les Spurs ne terminaient pas dans le Top 4 en championnat, Daniel Levy aurait donc prévu de virer son coach, sans vider les caisses du club donc.