En battant Arsenal mercredi 4-1, Manchester City a repris la main dans la course au titre. Avec deux points de retard mais deux matchs en moins, les Citizens ont leur destin en main pour être sacré. Mais, rien n'est gagné. Pep Guardiola lui-même relance les Gunners.
Arsenal aura été le roi pendant neuf mois en Angleterre mais la passation de pouvoir avec Manchester City semble désormais irrémédiable. Alors que dans les résultats la tendance était à un retour de City, la confrontation entre les deux équipes mercredi l'a confirmé officiellement. Manchester City a marché sur Arsenal, dominant largement les Gunners dans le jeu comme dans le score final (4-1). Ce succès confirme bien la fin de saison canon des Citizens en comparaison au coup de mou subi par les Londoniens. City est revenu à deux points de son rival mais avec deux matchs de moins. Manchester City a désormais toutes les cartes en main pour empocher un troisième titre national consécutif.
Guardiola prévient ses joueurs, pas d'excès de confiance !
De l'avis de tous les principaux pronostiqueurs, Arsenal n'a plus beaucoup de chances d'être sacré à la place des Mancuniens. Un homme pourtant y croît encore...Pep Guardiola. L'entraîneur de Manchester City connaît trop bien la difficulté de la Premier League et de ses matchs pour mettre son équipe sur un piédestal. En plus, l'abnégation de son ancien adjoint Mikel Arteta ne lui est pas inconnu. Il sait qu'Arsenal sera une menace jusqu'au bout. Il a tenu à montrer sa prudence devant la presse, la même prudence qu'il a dans l'intimité du vestiaire citizen.
🗣️ "Our destiny is in our hands." 🏆
— Football Daily (@footballdaily) April 27, 2023
Pep Guardiola knows what Manchester City need to do after turning the title race on its head against Arsenal pic.twitter.com/ynNTsAbsDF
« Je connais parfaitement Mikel et les joueurs le savent : Arsenal n'abandonnera pas. L'un des vrais objectifs [d'Arsenal] est atteint : la participation à la Ligue des champions la saison prochaine. Ils n'abandonneront pas. […] Quand nous aurons 10 points d'avance, je dirai que c'est presque fini, mais la réalité aujourd'hui, c'est que nous avons deux points de retard. Nous avons deux matches à jouer mais nous devons respecter les équipes que nous jouons, West Ham et Brighton, et nous devons les battre. J'ai dit aux joueurs : Ce qui est arrivé à Arsenal lors des derniers matches (trois nuls, une défaite) peut nous arriver. C'est impossible ? Non, mes amis, c'est possible. On peut perdre des points en une semaine. Nous devons en être conscients et il nous sera alors plus facile de ne pas perdre de points », a t-il indiqué avec de la langue de bois mais aussi beaucoup d'expérience. Celle d'un coach au palmarès tellement fourni qu'il ne peut ignorer les recettes du succès.