Contraint d'abandonner Chelsea après l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a un an, Roman Abramovitch a disparu de la circulation. Mais le milliardaire russe, proche de Vladimir Poutine, n'est pas parti sans laisser quelques cadeaux à ses proches au sein des Blues.
Pour s’offrir Chelsea l’an dernier, Todd Boehly a payé pas loin de 5 milliards d’euros, une somme qui n’est pas allée s’ajouter à la fortune de Roman Abramovich, ce dernier ayant été viré d’Angleterre et ses biens saisis suite à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Un an plus tard, les Blues sont sportivement dans le dur en Premier League, puisque le club londonien est à la 11e place du classement, et a fait revenir Frank Lampard sur le banc suite au limogeage de Graham Potter, lequel avait succédé en septembre dernier à Thomas Tuchel. Et ce lundi, le Sun annonce que financièrement le bilan est tout aussi médiocre avec un déficit qui en un an atteindrait déjà 1 milliard d’euros. Et en se penchant sur les comptes de Chelsea, le tabloïd anglais a vu qu’avant de partir de Londres, Roman Abramovitch avait assuré l’avenir de sa plus fidèle collaboratrice, Marina Granovskaia, directrice générale de Chelsea remerciée en juin 2022.
40 millions de bonus, merci Roman Abramovich
"Tuchel is the problem"
— TLV (@TheLampardView) April 8, 2023
"Potter is the problem"
"Lampard is the problem"
No. Losing Roman Abramovich and getting Todd Boehly is our biggest problem. pic.twitter.com/knraghEQHr
Pour avoir contribué de manière efficace à la vente de Chelsea, Marina Granovskaia, patronne au quotidien des Blues sous l’ère Abramovitch, a touché un bonus de 40 millions d’euros, tandis que Bruce Buck, président du club pendant 18 ans, a lui « seulement » empoché 17 millions d’euros. Le milliardaire russe a souhaité que ses deux principaux collaborateurs ne soient pas des victimes collatérales de son soutien à Vladimir Poutine, et Todd Boehly n'a pas hésité à signer cette clause dans l'accord de rachat de Chelsea. En attendant, nombreux sont encore les supporters des Blues à regretter le départ avec du goudron et des plumes de Roman Abramovitch, l'argent de Boehly n'ayant visiblement pas été utilisé à bon escient pour l'instant.