Très critiqué pour ses liens avec le président de la Russie Vladimir Poutine, le propriétaire de Chelsea Roman Abramovitch a dû mettre le club londonien en vente. Une situation que regrette Amanda Staveley, la directrice générale de Newcastle bien placée pour commenter la situation du dirigeant russe.
Contrairement au patron monégasque Dmitri Rybolovlev, qui devrait être épargné, Roman Abramovitch s’est vite retrouvé sous pression en Angleterre. Le propriétaire de Chelsea est considéré comme un proche de Vladimir Poutine au moment où le Président de la Russie mène une guerre en Ukraine. Ce contexte a inévitablement poussé le patron des Blues vers la sortie. En effet, le milliardaire russe a officiellement annoncé la mise en vente du club londonien. Et l’opération pourrait même aboutir en un temps record.
Abramovitch confirme qu’il est obligé de vendre Chelsea. Un monde où tu paies désormais pour ta nationalité et pour tes amitiés. Un monde où les sportifs sont aussi suspendus (pas pour des faits sportifs) pour des décisions politiques que des fous ont pris sans leurs avis… pic.twitter.com/0C01t0SB7b
— Chérif Sadio (@CherifSadio) March 2, 2022
C’est dire à quel point Roman Abramovitch est devenu indésirable chez les Britanniques. Un traitement que regrettent Newcastle et sa directrice générale Amanda Staveley. « Il y aura toujours des problèmes géopolitiques, a défendu la dirigeante lors du Business of Football Summit, événement organisé par le Financial Times. Il est triste de voir quelqu'un se faire retirer un club en raison d'une relation avec une personne. Je ne pense pas que ce soit juste. » Si la directrice générale des Magpies défend Roman Abramovitch, c’est sans doute parce qu’elle a la sensation de vivre une situation comparable.
La Premier League prend des mesures
Pour rappel, la Premier League n’a pas vraiment déroulé le tapis rouge aux Saoudiens lorsque ces derniers sont devenus les propriétaires de Newcastle. En se basant sur la défense des droits de l’homme, de nombreux acteurs du football anglais ont tout tenté pour faire capoter le rachat, finalement en vain. En tout cas, ceux deux épisodes ont marqué la Premier League qui, selon The Guardian, envisage d’inclure une clause pour protéger les droits de l’homme au moment du rachat d’un club anglais.