Reconnu pour être un grand buteur mais aussi un joueur compliqué à gérer, Nicolas Anelka a une fois de plus prouvé qu'il n'avait pas la langue dans sa poche. L'ancien international français n'a pas vraiment digéré le traitement que lui ont réservé les dirigeants de Chelsea en début de saison, lorsqu'il a été envoyé chez les équipes de jeunes des Blues après avoir été écarté par André Villas-Boas.
« Un jour, vous pouvez marquer des buts, vous faites tout pour le club, mais le jour où vous partez il n’y a pas de pitié. C’est pourquoi le jour où vous partez, il ne faut pas être triste parce qu’il n’y a pas d’amis dans le football. C’est dur à dire mais c’est la vérité. C’est un sport collectif mais aussi très individuel. C’est vrai que j’aurais pu avoir une meilleure carrière mais j’ai réussi et je suis fier de ce que j’ai accompli. Quand je reviens dans mon quartier en France, mes amis sont fiers de moi. Ils savent que je n’ai jamais abandonné. J’ai pris des coups mais je suis là », a confié Anelka dans le reportage « L'entrée des Trappistes » diffusé sur Canal+, qui retrace son parcours ainsi que ceux de Jamel Debouzze et Omar Sy, ses deux amis d'enfance.