On ne parle plus du feuilleton mais plutôt de l'affaire Bastian Schweinsteiger. En effet, le cas du milieu de Manchester United prend une ampleur assez inattendue.
La faute à José Mourinho, le nouveau manager des Red Devils qui dessine peu à peu son groupe définitif dans lequel l'Allemand n'est pas invité. Au contraire, l'ancien joueur du Bayern Munich a été prié de s'entraîner avec l'équipe réserve, d'où la colère du président bavarois Karl-Heinz Rummenigge qui parle « d'humiliation ». Et encore, ce n'est rien comparé à la réaction de Dejan Stefanovic, membre de la FifPro, le syndicat des joueurs professionnels.
« C'est clairement une tentative d'intimidation. En Slovénie, nous aurions pu inculper Mourinho et réclamer la peine la plus élevée, trois ans de prison, a lâché l'avocat sur le BBC. Ces actes sont faits pour décourager Bastian. Mourinho est un mauvais exemple, je n'hésiterais pas à le poursuivre. Dans le cas présent, le code pénal est très clair. S'il y a harcèlement, cela mérite une peine de prison, qui peut aller jusqu'à trois ans. Schweinsteiger peut se tourner vers la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels et déposer plainte. Moi, je réclamerais une sanction pour Mourinho. » Une accusation excessive, le Portugais n'étant pas le premier entraîneur à écarter un joueur du groupe professionnel.
