Hormis le directeur sportif Antero Henrique, avec qui les relations sont tendues, Thomas Tuchel fait l’unanimité au Paris Saint-Germain.
L’entraîneur parisien a la confiance du président Nasser Al-Khelaïfi et surtout celle de son vestiaire. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à écouter les déclarations des joueurs lorsqu’ils comparent l’Allemand à son prédécesseur Unai Emery. Mais il faut croire que Tuchel n’a pas toujours été un expert en management.
La preuve avec cette anecdote racontée par l’auteur Pit Gottschalk dans son livre « Kabinengeflüster ». Un ouvrage qui revient sur l’attentat subi par le bus du Borussia Dortmund avant son quart de finale de la Ligue des Champions contre l’AS Monaco en avril 2017. Pour rappel, trois explosions avaient fait deux blessés dont le défenseur central Marc Bartra.
Le dérapage de Tuchel
Les cadres Marco Reus et Gonzalo Castro avaient donc affirmé que le groupe n’était pas prêt à jouer, provocant le report du match, contre la volonté du coach Tuchel. « C’est avec ces mollassons que tu veux que je batte le Bayern Munich ? », aurait alors lâché le technicien à son président Hans-Joachim Watzke. Autant dire que cette réaction a causé des tensions en interne, puis le licenciement de l’entraîneur près d’un mois plus tard. Mais ce mercredi, Mundo Deportivo a remplacé le mot mollassons par celui scandaleux de tapettes, et n'hésite pas à reprocher à Thomas Tuchel d'être homophobe. Pourtant en VO, le technicien allemand a bien dit mollassons et rien d'autre. Un faux procès qui en dit long sur ce que le média proche du Barça est prêt à faire pour ternir l'image du PSG.