Pour la deuxième fois de rang, Brême a inscrit cinq buts dans un match. Cela a suffi de justesse samedi contre Hoffenheim (5-4).
Le Werder aux deux visages
« Si l'on joue de cette manière, ce n'est même pas la peine de se déplacer chez l'Inter Milan ou chez le Panathinaïkos. » Ainsi parlait Kalus Allofs, directeur sportif du Werder Brême, après l'humiliant match nul 0-0 en Ligue des champions face à Famagouste, novice à ce niveau. Le coup de gueule de l'ancien Bordelais a fait mouche. Depuis cet accident de parcours, l'équipe de Thomas Schaaf a retrouvé sa verve offensive. Après avoir à son tour humilié le Bayern Munich, quasi intouchable à l'Allianz Arena, le week-end dernier (2-5), le Werder a de nouveau offert un feu d'artifice à ses supporteurs du Weserstadion samedi contre Hoffenheim (5-4). Seul problème, il a fallu un but du précieux Mesut Ozil à dix minutes du terme pour que Brême terrasse le surprenant promu, mené 4-1 à la demi-heure de jeu après des buts d'Ozil, Pizarro, Diego et Hunt, mais revenu du diable vauvert avec notamment un nouveau but sur penalty de l'éphémère Parisien Vedad Ibisevic. Grâce à ce succès, les Verts montent sur le podium de Bundesliga derrière Hambourg et Leverkusen, vainqueurs respectifs de Mönchengladbach (1-0) et Bochum (2-3).
Le Bayern chute encore
Peu convaincant en Coupe mercredi contre Nuremberg (2-0), le Bayern Munich n'a quant à lui pas oublié la claque de Brême. Les hommes de Jürgen Klinsmann se sont inclinés 1-0 sur la pelouse de Hanovre, sur un but de l'ancien Messin Szabolcs Huszti dès la 23e minute. Entré à la pause en lieu et place de Tim Borowski, Franck Ribéry n'a pu inverser la tendance. Lyon, qui défiera l'ogre bavarois en Ligue des champions mardi, tient son exemple à suivre...
Nicolas Soto
