Convoqué par le tribunal pénal de Madrid mardi, Lucas Hernandez risque de purger une peine de prison pour non-respect d’une mesure d’éloignement avec son ex-compagne. Une situation inquiétante pour le défenseur et le Bayern Munich qui n’a pas souhaité accabler le Français. Du moins pas à travers les médias.
Aux anges après le sacre de l’équipe de France en Ligue des Nations dimanche dernier, Lucas Hernandez est vite redescendu de son nuage. Le défenseur polyvalent du Bayern Munich a appris que la justice espagnole réclamait son incarcération pour non-respect d’une mesure d’éloignement avec son ex-compagne en 2017. L’ancien joueur de l’Atlético Madrid doit donc répondre à une convocation dans la capitale espagnole, où il se rendra mardi avec le soutien de son président Herbert Hainer.
Le Bayern soutient Hernandez
« Tout d'abord, ce sont les affaires privées de Lucas Hernandez, je ne veux pas les juger, a réagi le patron du Bayern Munich dans les colonnes de Der Spiegel. Il ira là-bas la semaine prochaine, puis nous négocierons et nous verrons. Si nous le soutenons ? Oui, bien sûr. » On imagine que les dirigeants bavarois et Lucas Hernandez ont effectivement des choses à se dire, surtout si le joueur ne parvient pas à éviter la prison. Le Français a fait appel de la décision prononcée.
Mais sauf rebondissement dans cette affaire, le coupable devra purger une peine de six mois. Celle décidée par le tribunal espagnol en 2019, soit deux ans après les faits reprochés. Pour rappel, Lucas Hernandez et sa compagne, jugés pour violences conjugales mutuelles, avaient été condamnés à 31 jours de travaux d’intérêt général et à une interdiction d’entrer en contact pendant six mois. Mais près de quatre mois plus tard, le couple s’était affiché en vacances et avait été intercepté par les forces de l’ordre au retour à l’aéroport. Un délit qui risque de coûter cher au défenseur et au Bayern.