Le Bayer sait recevoir

Le Bayer sait recevoir
Face au surprenant leader Hoffenheim, le Bayer Leverkusen n’a pas fait de sentiments avec une victoire 5-2. Hambourg, Schalke et Dortmund sont en tête.

Le panache d’Hoffenheim

Hoffenheim a peut-être concédé sa première défaite de la saison, mais il a gagné les cœurs de la Bundesliga. Le surprenant promu s’est incliné avec les honneurs samedi face au Bayer Leverkusen (5-2), concédant une défaite bien trop lourde par rapport à la réalité. Revenus à 3-2 dans la dernière demi-heure, les promus se sont jetés à l’attaque des buts de Fernandez avant de s’incliner sur une frappe flottante de Barnetta puis un but tout fait en contre signé Kiessling.

Le leader déchu, Schalke 04 a eu toutes les peines du monde à prendre sa place. La formation de la Ruhr s’est péniblement imposée devant Bochum (1-0) grâce à un but de Westermann. Les deux autres leaders se nomment Dortmund et Hambourg. L’autre club de Ruhr confirme son renouveau avec un succès étriqué à Cottbus (0-1), grâce à une réalisation de Subotic.

Guerrero et Hambourg de retour

A Hambourg, José Paulo Guerrero sait toujours faire la différence. Le Péruvien, dont la régularité est l’une des forces du HSV depuis deux saisons, à aider son club à inverser la tendance sur le terrain de Bielefeld. Menés 2-0, Hambourg est revenu dans la course grâce à un doublé de Reinhardt, avant que Guerrero ne serve sur un plateau Olic après un petit festival dans la surface de réparation. C’est ensuite le Tchèque Jarolim qui a profité d’un centre du Péruvien pour faire gonfler le score (4-2) et amener le HSV à partager la tête du classement.

 

Le Werder se réveille trop tard

Comme le Bayern Munich, le Werder Brême n’a pas encore trouvé la bonne carburation cette saison. Pour preuve, une nouvelle défaite, concédée 3-2 sur le terrain de Mönchengladbach. Le club nordiste a bu le calice jusqu’à la lie, se permettant de concéder un dernier but signé Baumjohann après un rush de près de 60 mètres, avant de réagir trop tardivement par ses stars Pizarro et Diego.


Guillaume Comte (photo Sascha Brück)