Impressionnante Mannschaft. La Grèce s’est accrochée, revenant même au score, mais a fini par plier logiquement face à une Allemagne impériale malgré de nombreux changements (4-2).
71 % de possession de balle, 24 tirs à 9, 10 corners à 1 et surtout 4 buts à 2 : l’Allemagne a copieusement dominé la Grèce ce vendredi à Gdansk, mais a tout de même souffert quelques temps face à une formation hellène qui a tout donné malgré des moyens limités.
Joachim Löw avait surpris tout son monde au moment de dévoiler son 11 de départ pour ce quart de finale face à la Grèce, en mettant notamment au repos ses trois attaquants Gomez, Podolski et Müller, qui avaient pourtant activement participé au parcours parfait de la Mannschaft en poule. Place à la jeunesse avec Özil bien sûr, mais aussi Schürrle et Reus en invités surprise, et Klose pour l’expérience. Cela ne dérangeait pas la machine allemande, qui d’entrée de jeu combinait parfaitement dans la défense grecque regroupée, pour se créer des occasions plus nettes les unes que les autres. La maladresse a la finition était criante, jusqu’à ce que ce le défenseur Philipp Lahm montre l’exemple d’une percée en repiquant dans l’axe et une frappe aux 20 mètres sous la barre imparable (1-0, 38e). Le plus difficile semblait fait, surtout que les champions d’Europe 2004 semblaient clairement incapables de réagir.
Mais c’était mal connaitre l’état d’esprit d’une formation grecque qui ne lâchait rien, et égalisait même sur un contre mené par Salpingidis et terminé à bout portant par Samaras (1-1, 55e). Surpris, les Allemands réagissaient immédiatement et passaient la surmultiplié. Cela chauffait devant les buts de Sifakis, et Khedira trouvait la faille d’une volée violente sous la barre (2-1, 61e). Polonais d’origine, Klose se distinguait à Gdansk d’une tête sur corner pour ouvrir son compteur dans cet Euro (3-1, 68e). Reus faisait le spectacle d’une reprise de volée barre rentrante après un tir contré de Klose face à Sifakis (4-1, 74e) face à une formation grecque à la ramasse. Le match passait en mode roue libre, avec la réduction du score de Salpingidis sur un pénalty pour une faute de main de Boateng (4-2, 89e). Au final, la rencontre se terminait avec la qualification logique de l’Allemagne pour le dernier carré, en attendant de savoir qui de l’Angleterre ou de l’Italie sera son adversaire en demi-finale.