Le 13 février dernier, Franck Ribéry a fait la rencontre d'un marginal prénommé Olivier dans les vestiaires du centre d'entraînement du Bayern Munich. En fait, les deux hommes s'étaient déjà croisés du côté de Marseille, et ce Français d'une trentaine d'années espérait confier son chien au milieu offensif, car il ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Une altercation aurait eu lieu entres les deux hommes lorsque le propriétaire du molosse a tenté de s'expliquer avec l'International français, déjouant les services de sécurité. Pour mettre les choses au clair et contester une quelconque agression physique, ce jeune français a raconté son histoire dans les colonnes de So Foot.
« Quand les agents de sécurité disent que je me suis fait passer pour quelqu’un de sa famille, c’est faux. Il n’y avait personne, j’ai marché, marché, marché, et je suis arrivé aux vestiaires. Là, j’ai croisé un joueur - celui qui a beaucoup de cheveux, là (Dante, ndlr) - je lui ai dit que j’attendais Franck et je lui ai demandé où était sa place. Il me l’a indiquée. J’ai respecté, j’ai pas touché ses affaires, ni avec les mains, ni avec les pieds, rien. Je lui ai dit : «Salam alikoum». Il a répondu : «Alikoum salam». Je lui ai demandé si je pouvais parler avec lui deux minutes, il m’a dit : «Oui. Mais qu’est ce que tu fais ici ?» Je lui ai dit que j’étais venu pour lui parler, que ça faisait trois, quatre fois que je venais à l’entraînement. Il me dit : «Bon d’accord, viens on va dehors». [Ensuite], les agents sont entrés dans les vestiaires pour demander à Ribéry ce qu’il en était. Là, il est sorti et il a dit texto : «Mais c’est qui ce pélo, je ne le connais pas, c’est qui ce pélo ?». Je lui ai dit : «Ah c’est comme ça, je suis un pélo, moi ?» », a raconté Olivier, qui quittait ensuite le centre d'entraînement du club bavarois, avant d'être finalement interpellé par la police le lendemain. Le Français n'écopera que d'une interdiction de s'approcher de la star du Bayern, mais s'est dit très déçu par son comportement.
