Actuel co-meilleur buteur de Bundesliga, Pierre-Emerick Aubameyang cartonne en ce début de saison avec le Borussia Dortmund. Du coup, l’attaquant gabonais revoit ses ambitions à la hausse.
Avec 17 buts inscrits cette saison toutes compétitions confondues, dont 13 en championnat, Pierre-Emerick Aubameyang s’impose parmi les plus fines gâchettes des grands championnats européens. La preuve, l’ancien Stéphanois égale les statistiques de Robert Lewandowski ! Une belle revanche pour celui qui a longtemps été considéré comme un simple sprinteur.
« La plupart du temps, quand on voit un joueur rapide, on se dit : "il a les pieds carrés" (rires). C’est ce que j’ai entendu au début de ma carrière. C’était très frustrant, d’autant plus quand c’est au sein de votre propre club qu’on dit de telles choses. A Monaco, je sais que pas mal de dirigeants disaient : "il n’a qu’à faire de l’athlétisme, il ne sait que courir". Aujourd’hui, je suis content de fermer certaines bouches », a confié dans L’Equipe le co-meilleur buteur du championnat allemand.
« Je suis fort quand même »
« Parfois, je me dis : "Putain, je suis fort quand même !". En rigolant, bien sûr ! Ça fait vraiment plaisir. C'est kiffant même. Je me dis : "Ouais, j'ai fait du chemin. " Ça fait plaisir d'être récompensé, même si ce n'est pas fini, a tempéré Aubame. Si un Ronaldo peut mettre cinquante buts dans une saison, pourquoi n'en serais-je pas capable ? Que me manque-t-il ? Continuer sur cette lancée, répéter les efforts et de telles saisons, comme le font les Messi et Ronaldo. Je ne veux rien lâcher. J'avais dit, il y a quelques années, qu'un jour j'aimerais inscrire, moi aussi, une quarantaine de buts. Je travaille pour. J'ai progressé, j'ai beaucoup travaillé devant le but, notamment sur le sang-froid, avec l'idée de ne pas forcément jouer tout le temps en une touche ou de ne pas tenter d'avoir une balle parfaite. Parfois, il ne faut pas se poser de questions et je pense que c'est sur ce point-là que je me suis vraiment amélioré : je fonce, je tente ! » Pour le plus grand bonheur du Borussia Dortmund, deuxième de Bundesliga.