Face à la presse, la ministre des sports a estimé que l'Allemagne avait privilégié l'économie à la santé en relançant la Bundesliga. Une déclaration qui fait rire jaune.
A l’occasion de la reprise des activités à l’INSEP, la ministre des sports a été interrogée sur la reprise, ce week-end, du championnat d’Allemagne, alors que la France a totalement fermé cette possibilité. Pour Roxana Maracineanu, les instances politiques et sportives allemandes ont fait le choix de l’argent contrairement à la France. « C'était important pour moi de donner la primauté à l'aspect sanitaire et au bien-être psychologique des athlètes sur des considérations économiques qui, effectivement, dans d'autres pays, ont pris le pas (...) Chaque pays a été touché de manière différente », a expliqué la ministre du gouvernement d’Edouard Philippe en voulant défendre la position prise il y a plusieurs semaines en France.
Ces propos légèrement acides sur l’Allemagne ont provoqué de très nombreuses réactions, notamment parce qu’en matière de gestation de la crise liée au Covid19 nos voisins d’outre-Rhin n’ont pas été si mauvais que cela, mais surtout parce qu’en France les salariés ont été renvoyés au travail la semaine passée. « Rien d’honteux à vouloir aider ou sauver 1 économie. D’ailleurs le retour dans les écoles, c’était pourquoi ? », a ainsi fait remarquer Hervé Penot, tandis que Vincent Duluc se faisait lui aussi très ironique : « Je me demande par quelles considérations à été guidé le déconfinement ». Et le site spécialisé Observatoire du Sport de rappeler qu’en France la filière football représente tout de même près de 40.000 emplois.
Des «considérations économiques» ont guidé la reprise de la #Bundesliga, mais pourquoi le regretter ?
— Observatoire du Sport Business (@Obs_Sport_Biz) May 18, 2020
Filière foot en France : 35/40.000 emplois (source @EYFrance)
Spectacle vivant privé : 37.900 concernées par un arrêt d’activité#competition #emploi https://t.co/GOZqdsDRfF pic.twitter.com/rSjGi8HtfN