Consultant pour plusieurs médias lors de cet Euro 2021, José Mourinho n'a pas aimé le fait que Bukayo Saka se soit retrouvé cinquième tireur pour l'équipe d'Angleterre. Et le Special One a dit ce qu'il avait sur le coeur.
Toute l’Angleterre se réveille avec la gueule de bois ce lundi, les sujets de sa gracieuse majesté ayant trop rapidement pensé qu’ils allaient facilement venir à bout de la Squadra Azzurra. Et le scénario de la séance des tirs au but a été le coup fatal à leurs illusions de remporter un titre 55 ans après la victoire dans le Mondial 1966. Reste que si les tabloïds en sont encore à digérer cet échec, on sent déjà que le ton monte de l’autre côté de la Manche, le coaching de Gareth Southgate et l’attitude de plusieurs joueurs anglais ayant été pointés du doigt. C’est notamment le fait que ce soit le jeune Bukayo Saka qui tire le dernier et échoue face à Gianluigi Donnarumma, qui provoque des vagues. Car jamais avant cette tentative Saka n’avait eu à participer à cet exercice. Et pour José Mourinho, toute cette séquence est un scandale absolu.
Interrogé par TalkSport, l’entraîneur portugais, désormais à Rome, n’a pas été tendre. « Concernant le choix des tireurs, je pense que c’est dur de désigner Saka pour le dernier. C’était trop pour lui d’avoir le destin de tout le pays sur ses épaules à ce moment-là. Mais je ne sais pas s’il faut reprocher cela à Southgate, car les joueurs qui devaient être là pour cela se sont cachés et n’ont pas pris les responsabilités qu’on attendait. Je pense que Gareth est un entraîneur protecteur et honnête, et il n’a pas imposé ses choix de tireur A, tireur B (…) Je sais qu'il y a un international anglais dont je ne vais pas dire le nom qui avait refusé de tirer un penalty lors de la demi-finale du Mondial en 2018 (…) Mais dans cette situation, où était Sterling ? Où était Stones ? Où était Shaw ? Pourquoi Henderson et Walker ne sont pas restés sur le terrain, et pourquoi faire entrer Rashford et Sancho juste avant la fin pour tirer sans même toucher un ballon ? », a lancé un José Mourinho plus dépité qu'agacé.