Si tout se passe bien, l’Euro 2021 connaitra ses premiers matchs dans six mois.
Difficile de se projeter sur cette compétition déjà décalée d’un an en 2020, alors que l’Europe et l’ensemble de la planète essaye de lutter contre la pandémie du Covid-19. Le football professionnel parvient tout juste à survivre, et le public n’a pas droit de cité dans les stades. Les chiffres ne sont pas glorieux, et les pays optent plus pour un durcissement des mesures qu’un assouplissement. L’idée de disputer cette compétition dans 12 villes différentes à travers l’Europe laisse ainsi logiquement sceptique, et même l’UEFA travaille sur des solutions de secours. Le 5 mars prochain, de premières décisions devraient toutefois tomber histoire d’y voir plus clair, notamment sur la capacité des villes à continuer à accueillir cet évènement, avec ou sans public.
Le huis-clos total ou partiel est privilégié par l’UEFA, histoire d’éviter les afflux de population, et les restrictions valables dans chaque pays. Impossible pour l’heure de voir un supporter anglais débarquer à Rome ou Budapest pour y suivre une rencontre, cela va sans dire. L’obligation de fournir un test négatif ou d’être vacciné peut être demandée, même si l’UEFA veille à tout. L’instance européenne a remis à jour certaines de ses conditions générales de vente, ne garantissant plus le remboursement automatique des billets dans certains cas de figure annonce Le Soir. C’est notamment le cas en cas de changement de ville hôte au dernier moment, ou bien d’un forfait du spectateur pour cas de covid-19 positif. Seul un échange de billets sera possible avec un proche, et non plus un remboursement. De quoi provoquer quelques craintes chez les fans intéressés par la vente des billets, même s’il faut déjà être particulièrement optimiste pour espérer suivre l’Euro dans un stade au mois de juin prochain.