Près de cinq mois avant le début de la compétition, l’UEFA envisage toujours d’organiser l’Euro dans 12 pays différents. C’est du moins le discours officiel de l’instance que contredisent le Bayern Munich et son président Karl-Heinz Rummenigge.
Au vu de la situation sanitaire en Europe, l’objectif de l’UEFA semble assez improbable. A l’heure où certains championnats sont encore contraints de reporter des rencontres, l’instance espère disputer l’Euro dans 12 pays différents du 11 juin au 11 juillet. C’est en tout cas le discours officiel de l’organisation. Celui auquel Karl-Heinz Rummenigge ne croit pas. En effet, le président du Bayern Munich affirme que la compétition devrait plutôt se jouer sur un seul et même territoire.
Les doutes de Ceferin
« Je sais que le président de l’UEFA Aleksander Ceferin, qui est extrêmement prudent avec le coronavirus, se demande si, en période de pandémie, il ne serait pas plus raisonnable d’organiser le tournoi dans un seul pays, a révélé le dirigeant bavarois dans le quotidien Münchner Merkur. Avec tout le protocole sanitaire nécessaire, il va sans dire. » Et pourtant, l’instance a démenti cette version. « Nous n’avons pas d’information à vous donner ni de commentaire à faire à ce stade », a d’abord réagi son porte-parole, avant la publication d’un communiqué.
« L’UEFA peut confirmer qu’en accord avec les 12 villes, nous travaillons actuellement sur quatre scénarios : stade plein, stade entre 50 et 100 % de capacité avec diverses mesures sanitaires, 20 à 30 % de capacité avec des mesures adaptées, et huis clos », a fait savoir l’organisation, qui attend le 5 mars pour connaître les décisions sanitaires prises pour chacune des villes concernées par l’Euro. Autant dire que ces verdicts pourraient définitivement obliger Ceferin à adopter son plan B.