Battue par l’Italie (1-1, 4-2 t.a.b.) en demi-finale de l’Euro mardi, l’Espagne peut nourrir des regrets au vu de sa domination. Mais le sélectionneur de la Roja Luis Enrique n’en oublie pas le phénomène Pedri, son énorme satisfaction du tournoi.
« Pedri est si bon. Une superstar absolue en devenir. Magnifique footballeur ». De la part de Gary Lineker, légende du football anglais, le compliment n’est pas anodin. Ce petit tweet suffit pour comprendre à quel point le milieu de terrain de l’Espagne a ébloui l’Europe face à l’Italie. Chaque touche de balle a été un régal pour les spectateurs de cette demi-finale, qui n’ont pas vu le Barcelonais manquer ne serait-ce qu’une seule de ses 31 passes en première période, dont 22 dans le camp italien !
On peut parler d’une véritable démonstration de la part de Pedri qui n’a pas attendu ce mardi soir pour briller. Aux côtés de Koke et de son coéquipier en club Sergio Busquets, le phénomène espagnol a impressionné tout au long de la compétition. On en oublierait presque ses records de précocité battus depuis le début du tournoi, durant lequel on apprenait par exemple que Pedri, à 18 ans et 215 jours, est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à disputer un match à élimination directe dans une grande compétition internationale.
Plus fort qu’Iniesta au même âge !
C’est dire la confiance accordée par le sélectionneur Luis Enrique, totalement sous le charme. « Est-ce que quelqu’un a remarqué l’Euro réalisé par un garçon de 18 ans nommé Pedri ? Je n'ai jamais vu un gamin de 18 ans faire ce que Pedri a fait dans un Euro, une Coupe du monde ou les Jeux Olympiques. Pas même Andrés Iniesta. Son rendement, sa lecture du jeu, sa manière de lire le jeu, d'occuper les espaces, sa personnalité. Je n'ai jamais vu ça. C'est quelque chose qui dépasse toute logique. C'est fou. Il faut prendre soin de lui », a réclamé le coach espagnol, un peu inquiet pour Pedri qui s’apprête à enchaîner avec les Jeux Olympiques.