Ce mercredi, les organisateurs de l’Euro 2016 vont ouvrir un portail de revente des billets des supporters qui ne voudraient plus ou ne pourraient plus assister aux matches pour lesquels ils avaient acheté des places. Il s’agit là d’une première opération afin d’éviter l’organisation d’un marché noir via des sites qui revendent à prix d’or des tickets payés nettement moins chers. Mais du côté de l’Euro 2016, on a décidé d’attaquer en justice ceux qui voudront se livrer à un tel trafic et une dizaine de site internet seraient déjà dans le collimateur.
« Personne n'a le droit de proposer des billets hormis l'organisateur. Nous allons attaquer tous les sites de revente illicite par toutes les voies procédurales offertes, au civil ou au pénal. Il faut mettre en garde les consommateurs qui souhaiteraient se procurer des billets sur ces sites contre deux risques: d'abord les sites vendent des billets qu'ils n'ont pas, car personne n'a encore reçu de contremarque. Les acheteurs risquent donc de ne jamais rien recevoir et, s'ils reçoivent quelque chose, de ne pas pouvoir entrer dans le stade », a prévenu, via l’Agence France Presse, Jean-François Vilotte, avocat en charge de ce dossier, qui a fait savoir que de telles actions allaient être menés dans l’ensemble de l’Europe. Et l’homme de loi de rappeler que depuis 2012 la revente de billet sans autorisation est condamnée en France par la loi. Avis aux amateurs.