Dimanche soir, l'Euro 2012 connaîtra son dénouement. L'Espagne, championne du monde et tenante du titre, se frotte à l'Italie, championne du monde 2006. Les Espagnols étaient attendus à ce niveau de la compétition, tant leur domination sur le monde du ballon rond est totale depuis quelques années. La Squadra Azzura en revanche, n'était pas la plus faible côte des bookmakers, loin de là. Pourtant touchée par le scandale des matches truqués du Calcio, l'équipe d'Italie a su se hisser en finale à force de courage et de talent, mais aussi grâce à la nouvelle philosophie plus joueuse, insufflée par son sélectionneurs Cesare Prandelli. Pour le portier espagnol Iker Casillas, l'Italie est à prendre très au sérieux.
« On ne dispute jamais une finale en pensant qu'on est favoris, on considère qu'on a autant de chances qu'eux de gagner. L'Italie a une grande équipe, ils l'ont montré les jours précédents, ce sont des beaux finalistes. Ils ont montré leurs qualités et ont mérité d'être ici. L'Italie a changé. Ils jouent le Catenaccio mais ils sont aussi bons avec le ballon. Ils ont plus de talent que jamais. Pour moi, c'est différent d'il y a quatre ans. Depuis l'Euro 2008, nous avons accompli des choses que personne n'attendait. C'est pareil pour le Mondial, tout le monde espérait mais personne ne s'y attendait. Il y a quatre ans, on n'imaginait pas que ça serait notre troisième finale demain», a expliqué Iker Casillas en conférence de presse. Pourtant, du haut de ses 100 victoires en 131 matches internationaux, record absolu, le portier de la Roja doit bien savoir que l'Espagne est plus que jamais favorite de cette finale où peu y attendaient l'Italie.