A quelques jours d'un match crucial contre Sochaux, le patron du club valenciennois a fait part de son agacement.
Lanterne rouge de Ligue 1, incapable de gagner un match à l’extérieur depuis août 2007 et comptant seulement deux succès cette saison, Valenciennes va jouer samedi un match déjà décisif contre Sochaux. A quelques jours de la rencontre, Francis Decourrière, le président de VA, hausse le ton dans les colonnes de L’Equipe, menaçant même de démissionner.
Le patron du club nordiste ne veut toutefois pas mettre Antoine Kombouaré sous la menace d’un limogeage, même s’il lui reconnait des torts. « C’est lui qui a fait le choix de cette équipe. Je n’ai pas toujours été d’accord avec lui. Malgré cela, nous avons fait des efforts financiers. Maintenant, il doit assumer ses choix (…) Au mercato, s’il n’y a pas de départs, il n’y aura pas d’arrivées. On a donné à Kombouaré les moyens pour construire une équipe, il devra donc aller au bout avec. En prolongeant son contrat jusqu’en 2013 nous lui avons montré une grande marque de confiance. Se séparer de lui nous coûterait cher. Et puis, Antoine n’est pas devenu mauvais en trois mois. Je ne vois pas ce que changer d’entraîneur pourrait nous apporter », explique Francis Decourrière, précisant que lors du prochain conseil d’administration du club, le 26 novembre, il pourrait décider de démissionner afin d’assumer les résultats du club. « Le résultat face à Sochaux samedi aura forcément des conséquences sur les décisions du conseil d’administration », prévient le président du Valenciennes.
En écho à ces déclarations, Antoine Kombouaré est resté positif. « Ma seule réponse, c’est qu’on s’en sorte ! J’ai envie de rendre la confiance que le président et les dirigeants du club m’ont accordée. Il faut que je trouve une solution. Tous les jours, je me dis : Il y en a une », a expliqué l’entraîneur de VA, précisant qu’il n’était pas question qu’il quitte son poste.